LES CARTES DU POUVOIR

Note d'intention scénographique :

des machinations politico-journalistiques aux Etats-Unis aujourd’hui. L’intrigue se déroule sur deux jours, dans une ville de l’Iowa, sur dix séquences d’intérieurs et d’extérieurs. A la manière d’un film, l’enjeu de l’espace scénographique était de rendre compte d’un montage au rythme soutenu proposant des combinaisons multiples et permettant de déplacer le spectateur géographiquement dans la ville sur le modèle du « plan-séquence ». Le dispositif scénographique permettait de passer d’un grand espace vide à des espaces architecturés multiples, par le glissement de chariots , le chargement et le rappui de grandes fenêtres à la face, l’avancée et le recul d’une grande baie au lointain et servant par alternance de support à la vidéo ou la lumière. Il s’agissait de placer le spectateur dans la position de voyeur, lui permettre de voir sans être vu à l’instar des paparazzis. Pour accentuer le fait que les protagonistes sont sans cesse épiés et qu’ils peuvent être pris en flagrant délit de faute,  j’ai joué avec des  matériaux transparents ou translucides, des fragments de plein et de vide, qui par effet de superposition face-lointain, évoquent la jungle des villes.